La Garde Impériale
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L'Empereur Napoléon III

   En 1870, L'Algérie met sur pied de guerre les trois régiments de zouaves, chacun à trois bataillons de six compagnies. Ils rentrent dans la composition du 1er corps d'armée, dont le commandement est confié au Maréchal de Mac-Mahon.

Maréchal de Mac Mahon

   Le petit bataillon du 3e zouaves échappé de Sedan regagne Paris. Il est le noyau d'un nouveau régiment appelé d'abord régiment de zouaves de marche, puis 4e zouaves (Lieutenant-colonel Méric). Surpris à Châtillon en pleine organisation, il perd 22 officiers et 534 hommes à la bataille de Champigny. A Buzenval, il perd encore 15 officiers et 153 hommes. Le jour où Paris capitule, il a encore 2700 hommes dans ses rang. Il quitte Paris le 15 mars et s'embarque à Marseille pour l'Algérie le 21.

 

   Création du 4eme Zouaves mobilisé à Paris le 20 juillet 1870, le Régiment des zouaves de la Garde se bat bientôt dans la région de Metz. Enfermé dans la place, il doit se rendre le 28 octobre avec armes et bagages; l'acte de la capitulation ne lui laisse même pas son drapeau. Un conciliabule émouvant se tient chez le Colonel GIRAUD; on refuse de livrer le drapeau, et, séance tenante il est partagé entre tous les officiers, les sous-officiers et zouaves présents. Après les défaites successives, Metz, Sedan, etc., les éléments survivants des régiments de zouaves se dirigent vers Paris, plus exactement à Saint cloud. Il faut savoir qu'à l'origine ce régiment n'a dans ses rangs que très peu de vrais soldats de métier. En effet pour pallier au manque, l'Armée à fait appel aux dernières classes de conscrits, sans aucune instruction militaire. Le régiment manque de tout, uniformes, équipement en tous genres, armement. Mais surtout, manque plus difficile à combler, d'un encadrement valable. 

   Par décret du 28 octobre 1870, le régiment de zouaves de marche devient le 4e régiment de zouaves.

 

Le Régiment des Zouaves de la GARDE IMPERIALE

Le second Empire succède à la seconde République. Napoléon III, comme Napoléon Ier, veut une garde composée de l'élite de ses troupes. Les zouaves en font naturellement partie, et dès 1855, un régiment des Zouaves de la Garde rivalise de bravoure avec les voltigeurs, les Guides et les Grenadiers de la Garde. Il est créé en Crimée, par prélèvement de l'élite des trois régiments. Sur le drapeau qui lui est remis par le Général CANROBERT, on écrit les noms des grandes victoires de la Garde: Marengo, Ulm, Iéna.  Grâce à sa belle conduite à Malakoff le Régiment des Zouaves de la Garde ne tarde pas à inscrire à son drapeau sa première bataille personnelle: Sébastopol.                                                                                                                                                                     En 1859, le Piémont appelle les Français à son secours contre l'Autriche. Nos zouaves débarquent à Gènes, traversent avec enthousiasme cette Italie du Nord, ou les soldats de Bonaparte avaient commencé le tour des capitales en 1790. Deux chevrons nouveaux s'ajoutent à celui de Crimée: Magenta, Solferino.

En 1870, il y a donc sur le drapeau: Marengo, Ulm, Iéna, Sébastopol, Magenta, Solferino;

Mobilisé à Paris le 20 juillet 1870, le Régiment des zouaves de la Garde se bat bientôt dans la région de Metz. Enfermé dans la place, il doit se rendre le 28 octobre avec armes et bagages; l'acta de la capitulation ne lui laisse même pas son drapeau. Un conciliabule émouvant se tient chez le Colonel GIRAUD; on refuse de livrer le drapeau, et, séance tenante il est partagé entre tous les officiers, les sous-officiers et zouaves présents.

Quelques-uns de ces lambeaux, réunis à grand peine par le Commandant DRIANT alors qu'il était major du 4e Zouaves, étaient encadrés dans la salle d'Honneur de caserne Saussier (à Tunis) depuis 1894.

Le 4e Zouaves est donc l'héritier direct du Régiment des Zouaves de la Garde